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Vladimir de Khabarovsk

Article blog 31 12 2015

Vladimir de Khabarovsk – Hommage – Kandinsky

 Cette musique glissera de cette région du bout du monde, un jour dans l’église Jeanne d’Arc d’Amiens , de ce réel imaginaire d’où sourd toute objectivité , une puissance sans nom, cette Russie du fond des temps , des territoires immenses, une cruelle intériorité, et toi laboureur des espaces à venir qui donc viendra prendre ta place, mon ami tu es parti.


    Vladi prononça-t-elle, …

Docteur Vladimir Guiheneuf

Maroussia 

La fille d’un rêve d’émancipation

Biographie romancée de ma mère

extrait p. 188

Outre le cercle des francophones est un groupe musical où j’apprends le piano, je m’intéresse avec mon copain Volodia, à l’actualité picturale. Nous participons à plusieurs vernissages et aidons les peintres à se procurer les matériaux indispensables pour leur travail. Les objets et les instruments de bonne facture commencent à devenir rare. Les Moscovites vivent, se débrouillent, mais ne semblent plus être sensibles à la qualité du travail bien fait. Le véritable artisanat disparaît. Le désintérêt de la population en est la cause, plus que la pression idéologique du Parti, hostile à toute manifestation de l’individualisme. 

    Le contact entre nous et Vassily Kandinsky s’établit par le biais des cercles artistiques: 

Ma chance me permet d’assister un soir de mai 1921, à une causerie, en petit comité, du grand artiste, qui m’impressionne fortement. Kandinsky raconte comment sa formation tira avantage du spectacle de Moscou. La découverte de l’art populaire, richement ornemental, de la région de Volodga, pendant ses études de droit et d’économie, représente sa deuxième source d’inspiration. Il admire également Rembrandt, puis Monet. Ensuite, il étudie la technique picturale à Munich. Il affirme que ces expériences de terrain l’influencent plus que les cours de dessin et de peinture. Il estime que ses essais picturaux se ressentent surtout d’un romantisme d’inspiration profondément russe. 

Kandinsky, en 1914, lorsque la guerre éclate, rentre à Moscou auréolé par sa renommée .

  Puis, dans l’enthousiasme de la Révolution, il aborde des activités politiques. En 1921 il dirige l’Académie des sciences. Il établit le nouveau programme pour les Svomas.

Pendant quelques mois, j’emboite le pas avec Volodia, aux étudiants qui forment le noyau dur des élèves de Kandinsky. Je lis avec intérêt ses écrits fondamentaux qui accompagnent son œuvre picturale. 

Son dessin essentiel: atteindre la structure des choses. Transfigurer le signe en symbole. Il participe à la réflexion sur un langage artistique commun et cherche des liens entre couleur et musique: chaque couleur correspond à une note, ou la représente. Ainsi se définit une nouvelle orientation de ses œuvre vers une  « géométrie lyrique » .

Médecine

La médecine est ma femme légitime, la littérature, ma maîtresse.

Anton Tchékhov

Essai de simulation du délire d’interprétation

Quand c’en fut fait de cet amour, je me trouvai comme l’oiseau sur la branche. Je ne servais plus à rien. J’observai toutefois que les taches de pétrole dans l’eau me renvoyaient mon image et je m’aperçus que le Pont-auChange, près duquel se tient le marché aux oiseaux, se courbait de plus en plus.

C’est ainsi qu’un beau jour je suis passé pour toujours de l’autre coté de l’arc-en ciel à force de regarder les oiseaux changeants.

…. Breton Eluard – L’immaculée conception.

Les derniers rêves du père

Chevalier de croisade , de malte ou du temple , c’est bien de cette image qu’il surgit près de la commanderie. La brume, une marche lente et prudente, la bride à la main remontant le bois vers le prieuré de la trinité

Le crépuscule du devoir – LIPOVETSKY Marcel Tremblay

pour essai

Bachelard

Ainsi une maison onirique est une image qui, dans le souvenir et les rêves, devient une force de protection. Elle n’est pas un simple cadre où la mémoire retrouve ses images. Dans la maison qui n’est plus, nous aimons vivre encore parce que nous y revivons, souvent sans nous en bien rendre compte, une dynamique de réconfort. Elle nous a protégé, donc elle nous réconforte encore. L’acte d’habiter se couvre de valeurs inconscientes, des valeurs inconscientes que l’inconscient n’oublie pas. On peut marcotter l’inconscient, on ne le déracine pas. Par-delà les impressions claires et les satisfactions grossières de l’instinct de propriétaire, il est des rêves plus profonds, des rêves qui veulent s’enraciner. Jung, ayant à fixer une de ces âmes apatrides qui sont toujours en exil sur terre, lui conseillait, pour des fins psychanalytiques, d’acquérir un morceau de champ, un coin de bois, ou mieux encore une petite maison au fond d’un jardin, tout cela pour fournir des images à la volonté de s’enraciner, de demeurer . Ce conseil tend à exploiter une couche profonde de l’inconscient, précisément l’archétype de la maison onirique.

Les confessions du Chevalier d’industrie Félix Krull

Dans les loisirs de ma retraite, au moment où je prends la plume pour noter mes souvenirs( san de corps mais las, bien las, de sorte que mon récit avancera par petites étapes, avec de fréquentes interruptions), au moment, dis-je, où de mon écriture nette et agréable, je m’apprête à faire des confidences au patient papier, un scrupule fugitif me vient. De par ma formation et mon instruction, suis-je à la hauteur de cette entreprise intellectuelle ? Néanmoins, ce que j’ai à dire se composant de mes expériences, erreurs et passions les plus personnelles et directes, mon doute aurait tout au plus trait au rythme et à la qualité de mon mode d’expression. Or j’estime qu’en ces matières, des études suivies et menées à bonne fin comptent moins qu’un tour naturel, une éducation soignée dès le berceau.

Celle ci ne m’a pas manqué car je suis issu d’une maison bourgeoise raffinée, encore que de mœurs dissolues. Durant plusieurs mois, ma sœur Olympia et moi fûmes confiés aux soins d’une demoiselle de Vevey qui par la suite, il est vrai, dut vider les lieux — une rivalité s’étant élevée entre elle et ma mère à propos de mon père. J’étais sur un pied de très tendre intimité avec mon parrain Schimmelpreester, artiste fort apprécié à qui tout le monde donnait du  » monsieur le Professeur  » bien que ce beau titre enviable ne lui revînt peut-être pas de droit.

Pancréatites par intoxications aux insecticides inhibiteurs de cholinesterases ( à propos de trois observations, revue de la littérature) THESE le 19 Juin 1990

I Introduction

Rappels

1-1 Le pancréas

1-2 Les pancréatites

1-3 Le système nerveux végétatif      l’acétylcholine et l’atropine

1-4 Les insecticides anticholinestérasiques

2. Observations

3. Revue de la littérature

4. Discussion

5. Conclusion

Résumé

Nous rapportons ici trois observations d’intoxications par des inhibiteurs de cholinestérases.

Mots – Clef

Intoxication – inhibiteurs des cholinestérases – Pancréatites

 

 

 

 

 

 

 

 

poésie de mihai eminescu

Les fois où, mon aimée…

Les fois où mon aimée, à nous deux je repense
Un océan de glace, devant mes yeux s’avance
Et sur la voûte blanchâtre, aucune étoile, aucune.
Au loin, comme une tache, on voit la jaune lune.
Dessus les mille vagues, glacées, de neige couvertes
Un pauvre oiseau survole, peine en ses ailes ouvertes,
Pendant que sa compagne s’en va disparaissant
Avec le groupe des autres, tout droit vers le couchant.
Il souffre et sur ses traces, de longs regards il jette;
Il n’est ni gai, ni triste, plus rien; sa mort est prête,
Aux ans passés il songe alors, dans un instant.

…………………………………………………………………………………………

Toujours plus loin nous sommes, tous deux nous éloignant;
Toujours plus seul, plus sombre, de glace je deviens.
Quand tu t’en vas te perdre, dans l’éternel matin.

1876 – traduction : Véturia DRAGANESCU-VERICEANU